Terminal 5, le come back

Je suis dans l’avion, et même là je n’y crois toujours pas.

Je dois sûrement être en pleine étape du retour qui n’échappe à personne, mais bordel de merde que c’est lourd. Le départ en septembre avait été dur, puis finalement celui de juin n’est pas plus simple, J’ai peur de mon retour, de savoir comment les gens autour de moi vont réagir, comment vont-ils pouvoir me capter avec un vide de 10 mois. Les dernières conversations étant difficiles. Quelque part, en faisant tout ça, on ne se crée que des problèmes inutiles et des situations qui n’existaient pas avant, on est quand même dur avec soit même. Mais, quand je pense aux gens que j’ai pu rencontrer et aux choses que j’ai pu faire ici, je me dis qu’il faut bien à un moment que cela soit moins agréable. Le Macchu Pitchu, Alcatraz, le Grand Canyon et Vancouver valent bien quelques larmes.

Finalement, j’ai bien choisi mon départ un soir de février 2008, mais j’ai comme le sentiment de ne pas avoir choisit mon retour. Je veux dire, au delà du billet d’avion. Il m’avais fallu 3 mois pour dire oui et prendre mon billet d’avion mais pour cette fois là, j’ai juste du choisir la date qui fonctionnait le mieux. Mais avais-je envie de choisir une date? C’est ça qui bloque tout.

Quoi qu’il en soit et quoi qu’il advienne, je conseille à toute personne qui lit ses lignes et qui se demande si oui ou non partir serait mieux, ma réponse est claire et définitive : OUI, partir te sera mieux.

Après avoir traversé l’Atlantique, il me reste encore à traverser la Manche. Je vous reprends plus tard.