Terminal 5, le come back

Je suis dans l’avion, et même là je n’y crois toujours pas.

Je dois sûrement être en pleine étape du retour qui n’échappe à personne, mais bordel de merde que c’est lourd. Le départ en septembre avait été dur, puis finalement celui de juin n’est pas plus simple, J’ai peur de mon retour, de savoir comment les gens autour de moi vont réagir, comment vont-ils pouvoir me capter avec un vide de 10 mois. Les dernières conversations étant difficiles. Quelque part, en faisant tout ça, on ne se crée que des problèmes inutiles et des situations qui n’existaient pas avant, on est quand même dur avec soit même. Mais, quand je pense aux gens que j’ai pu rencontrer et aux choses que j’ai pu faire ici, je me dis qu’il faut bien à un moment que cela soit moins agréable. Le Macchu Pitchu, Alcatraz, le Grand Canyon et Vancouver valent bien quelques larmes.

Finalement, j’ai bien choisi mon départ un soir de février 2008, mais j’ai comme le sentiment de ne pas avoir choisit mon retour. Je veux dire, au delà du billet d’avion. Il m’avais fallu 3 mois pour dire oui et prendre mon billet d’avion mais pour cette fois là, j’ai juste du choisir la date qui fonctionnait le mieux. Mais avais-je envie de choisir une date? C’est ça qui bloque tout.

Quoi qu’il en soit et quoi qu’il advienne, je conseille à toute personne qui lit ses lignes et qui se demande si oui ou non partir serait mieux, ma réponse est claire et définitive : OUI, partir te sera mieux.

Après avoir traversé l’Atlantique, il me reste encore à traverser la Manche. Je vous reprends plus tard.

Top Départ

Et bien voilà.

Nous y sommes. Je vous écrits je pense le dernier môt depuis Vancouver. Celui là, j'y penssais depuis un moment et avais penssé à plein de chose à faire, mais finalement rien de tout ça. Je prend mon avion demain à 17h55 pour arriver à 17h10 jeudi 25 à Toulouse.

J'arrive à la fin de mon périple américain, à la fin de cette grande aventure, et à l'heure actuelle je suis incapable de vous sortir le moindre môt en guise de bilan de ces 10 mois à 9000 km de 24 ans de vie. C'est trop tôt, et pour dire vrai, je ne réalise même pas que je part demain. Je suis juste complétement perdu entre la fin du Festival, les aurevoirs des gens d'ici, les retours sur Toulouse et la fin de 10 mois à l'autre bout du monde... je ne réalise rien. J'ai l'impression de partir de Vancouver pour une autre aventure, sans réaliser que je ce que je quitte ici je ne le reverai que dans un long moment, dans un autre contexte.

Alors, en attendent une analyse plus poussé de la chose, à tête plus reposée, je souhaitais remercier les personnes qui ont rendu ce voyage si marquant.

Ninon qui m'a donné le gôut de partir, Pierre Rivard qui m'a accepté dans son Centre, ma petite maman qui m'a soutenu depuis le début, Jeremy, Lysanne, Mélanie, Elodie, Marie, Lucie, Justine, Sophie, Fransisco, Olivia... avec qui j'ai partagé les bureaux du Centre ; Shanon, Bév, Venessa, Jeff, Kiva, Amanda, Christina, Monica et Amanda qui m'ont offert leur toi, Michelle qui m'a acceulli, puis aussi Jen, Dilek, Maxime, Thomas, Dave, Jhon et tous les autres avec qui j'ai passé des moments inoubliables.

Puis enfin tous ceux qui m'ont de prés ou de loin soutenu, qui m'ont envoyer leurs encouragements à des moments où j'en avais besoin.

A tous ceux là et quoi qu'il advienne pour la suite, Merci.

Festival

6 mois de travail pour un festival de 4 jours. Au final 4 heures de sommeil en 30 heures de travail.

PAF

WAou... ce soir j'ai comme réalisé que je parté dans 10 jours. La claque.

J-15

La dernière fois que je faisais un décompte comme cela, c'était il y a 10 mois. Je comptais chaque jour, un par un, car chaque chiffre supplémentaire me rapprochait un peu plus du 2 septembre 2008, date du départ. Aujourd'hui je continue à compter, mêmes si le sens n'est plus tout à fait le même.

J'aurai beau le répeter encore une fois, mais c'est tellement vrai que je ne peux ne pas le redire , dieu que cela passe vite! A partir de Mars, je n'ai rien vu passé, entre le Pérou, les visites from Toulouse en Avril et Mai puis le Festival depuis 2 mois. Le temps n'est pas tout a fait encore au bilan, mais il semble plus facile de regarder derière que devant. Tous mes périples de cette année s'aditionnent et se mélangent pour ne ressembler au final qu'a une éspèce de folle tornade continuellement nouvelle. Depuis mon départ j'ai pris plus de 4600 photos, passé 77 heures dans un avion et laissé prés de 117 messages sur ce blog. Je n'arrive pas à croire que d'ici moins de 15 jours je retrouverai ma petite ville. Je l'ai désiré tant certaine fois, que maintenant que je lai presque entre les doigt cela me semble trop facile. Ais-je bien mérité de retrouver ce que j'ai quitté? Ais-je bien rempli le contrat? On a quand même une facilité à s'adapter avec le temps assez impressionnante, je peux pas croire que j'ai quitté tout ce que j'ai quitté à Toulouse, cela me semble si loin.

C'est sur que l'on ne peut revenir inchangé d'une telle aventure. Quand on me demande, ce qui a pu changer en moi, je ne sais quoi répondre car je n'en ai aucune idée. Si quelque chose à changé, je le voi à travers les gens, à travers l'image qu'ils avaient de moi avant de partir. Désolé de decevoir mais j'aime toujours autant Michael Jackson, je conduit toujours aussi mal et continue à perdre mes clefs 3 fois par semaine. C'est quand même plus profond que ça.

Et à la question que tout le monde semble vouloir me poser : Es-tu heureux de rentrer? une seule réponse est valide : Etais-je heureux de partir ? A l'époque celle là, personne ne me l'avait posé.

Toujours est-il que je souhaite profiter pleinement de ces derniers jours ici, en laissant toute possibilité ouverte pour la suite, Inchalla.

Treck

Nous avions prévu une randonnée version crème solaire et sueur, mais au final ça a plus été brouillard et neige. Direction le week end dernier, Cypress Mountain pour sûrement une de mes dernières aventures extramuros. Ca fait quand même bizarre de retrouver de la neige en Juin à Vancouver, quand il fait 25 depuis 2 mois.